Description de l'activité :

Fabrication manuelle de paniers, objets bruts et créations artistiques en vannerie dans mon atelier/boutique à Rosières (en Sud Ardèche). Vente en direct, commandes adaptées et commandes sur mesure. Culture de diverses variétés de saules/osiers et cornouiller sanguin utiles en vannerie sur mes terrains.

Organisation de stages et formations courtes en vannerie.

panneau entrée

Autoportrait :

D’abord autodidacte et adepte de la vannerie sauvage je me suis perfectionné par le biais de stages chez des vanniers professionnels. Définitivement convaincu et passionné par la vannerie je me suis ensuite engagé vers la formation professionnelle d’une année complète à l’école nationale d’osiériculture et de vannerie (Enov) en Haute Marne à Fayl-Billot, berceau de la vannerie traditionnelle. Diplômé (CAP d’artisan vannier) en septembre 2020 je me suis lancé en micro-entreprise comme artisan vannier au printemps 2021. Je vends aujourd’hui mes créations à mon atelier/boutique de Rosières. J’ai d’autres points de vente que je partage avec d’autres artisans créateurs (« La Parerie » à La Garde-Guérin en Lozère). Vous pouvez également me croiser sur des événements locaux autour des métiers d’art et autres fêtes locales.

Mon activité en trois catégories phares :

→ La vannerie utilitaire et la vannerie créative

En vannerie utilitaire je me concentre sur la fabrication de paniers, corbeilles, malles, présentoirs etc. Elle se rapporte à la vannerie « traditionnelle » en osier blanc. Il m’arrive également d’introduire de l’osier brut dans ces fabrications.

En vannerie créative j’utilise tous les osiers et laisse libre court à mon imagination pour créer des ouvrages et autres productions artistiques. J’y ajoute parfois de la vannerie « sauvage » apportant ainsi d’autres matières naturelles que l’osier comme le cornouiller sanguin, le genévrier cade, le peuplier, le châtaignier, le noisetier, la ronce, la clématite et quelques herbacées comme la molinie.

Parfois la vannerie utilitaire et la vannerie créative se fondent et produisent une œuvre accomplie.

 → L’osiériculture

En osiériculture je cultive plusieurs variétés de saule utilisées en vannerie pour leurs grandes qualités de tressage. J’ai dans mon oseraie les cinq principales espèces : salix triandra, viminalis, purpuréa, alba et fragilis. Après plantation de boutures à la sortie de l’hiver il faudra attendre deux à trois années pour obtenir de beaux rejets et de grands brins. Ils sont coupés et récoltés en hiver, séchés et mis en botte par tailles.

Pour fabriquer l’osier blanc je sélectionne et coupe les brins qui m’intéressent en février et les disposent dans un « routoir », c’est-à-dire un grand bac rempli d’eau afin qu’ils aient les pieds dans l’eau. En mars ils vont faire des feuilles et les pieds des radicelles. Puis je les sors du routoir (avril) et les passe dans un ciroir métallique afin de les peler en pleine montée de sève. Ainsi décortiqués brins après brins ils sont séchés en plein air pendant une journée entière. Je les mets en botte par tailles comme pour le tri du brut.

Je dispose ainsi de bottes d’osier sec durant toute l’année.

Mon osier cultivé et produit dans la plaine de Rosières en bord de la rivière du Blajoux est non-traité, 100% naturel.

Je complète mon stock en achetant de l’osier chez d’autres osiériculteurs professionnels.

→ Formations et stages

J’organise des sessions de formations en vannerie d’osier brut ou blanc avec des personnes débutantes (ou non) sur deux jours pendant les week-ends et/ou en semaine (15h/170 €). J’ai  les outils nécessaires, je fournis l’osier et la bonne humeur. Je ne prends que 2 à 3 personnes par sessions.

D’autres formules sont également possibles pour les personnes désirant approfondir les techniques sur 5 jours.

Me contacter par mail .

Important l’osier blanc est généralement  plus facile à préparer (trempage de 2 heures) que l’osier brut (non écorcé, trempage de 15 jours + ressuyage de 3 jours). Il est donc important d’anticiper les dates du stage, il vous faut me contacter suffisamment tôt suivant l’osier travaillé.

Le tressage demande de la patience et du temps.

L’osier blanc permet une tenue et un rendu harmonieux dès les premières réalisations mais peut faire mal aux mains suivant son diamètre et peut devenir cassant du fait qu’il sèche très vite (notamment en cas de fortes chaleurs ou de vent). L’osier brut, non écorcé, se conserve plusieurs jours après le trempage et sèche beaucoup moins vite que le blanc. Il est également plus souple.

Pour les personnes désirant se perfectionner sur des techniques précises, me contacter afin d’évaluer ensemble le temps à prévoir. Le coût sera également différent.

Enfin, il est bon de savoir que les points de tressage abordés pendant les sessions permettent de tresser n’importe quel végétal par la suite, en appliquant les bases acquises (cornouiller, clématite, troêne, noisetier etc…).